La Boussole Personnelle

La cuisine – Éternel délice

Cet article a été rédigé dans le cadre de mon défi. Cliquez ici pour en apprendre plus !

La rencontre

Aaaaaaah ! Voilà un sujet qui me tient à cœur et au corps. Absolument tous ceux qui me connaissent savent mon amour pour la bonne chère. C’est bien simple : si je suis de mauvaise humeur, il y a 50% de chances pour que mon estomac soit vide.

Le grand amour entre la nourriture et moi date de mon enfance. Dans ma famille, tout le monde a toujours cuisiné. Mon père et ma mère nous offraient leurs talents en alternant joyeusement cuisine africaine, cuisine antillaise, cuisine française et locale. Et ce que je préférais : les improvisations maison.

Cuisiner et manger ont toujours été des activités hautement conviviales, chez nous. Je me rappelle des ateliers pâtisseries avec ma sœur, tous les dimanches matin quand nous étions enfants. Dans sa grande bonté, maman nous laissait quartier libre dans la cuisine, qui finissait presque toujours couverte de farine (mais moins que nous deux). Vous n’imaginez pas quels trésors d’amour maman a dû déployer pour nous sourire avec fierté et amour quand nous lui tendions nos catastrophes à moitié brûlées au milieu du champ de bataille qui avait été autrefois une cuisine propre.

Quand nous passions à table (après avoir scrupuleusement nettoyé les dégâts, bien entendu), c’était un moment familial chaleureux. Nous avions nos places attitrées et nos petites manies. Souvent, le soir et le week-end, nous avions aussi des visiteurs à notre table. Il y a surement quelques fois où je n’ai pas été ravie de manger ce qu’on me servait, mais je me souviens surtout de tous les moments où je me suis littéralement régalée. J’ai vraiment eu beaucoup de chance de ce côté-là. J’ai grandi dans une famille où le menu « pâte-steack » et « purée-jambon » n’existait pas. Il a fallu que j’aille à la cantine pour découvrir qu’une telle pauvreté culinaire était possible, voire même « normale ». Avant mes 12 ans, j’avais goûté presque tous les légumes européens et exotiques, une tonne de poissons et de fruits de mer différents (même de la raie et du requin), des viandes venant de partout autour du globe (qui a déjà mangé du kangourou ?) Il m’a fallu des années pour comprendre à quel point mon éducation culinaire était hors du commun.

Ajoutez à cela les célébrations au restaurant, le fait d’habiter dans une région particulièrement riche en délicieuses traditions culinaires (vive l’Alsace !) et vous aurez une vision assez complète des raisons de mon amour inconditionnel pour la bonne nourriture. Vive la bonne cuisine !

Au fil du temps, la nourriture est devenue un des plus grands plaisirs de mon quotidien. Un bon repas peut totalement changer ma journée. Je n’envisage jamais un repas d’une façon purement alimentaire : manger doit être un plaisir ! Par chance, j’aime énormément de choses et le monde regorge de milliers de saveurs à découvrir encore. Rien que d’y penser me fait gronder l’estomac de bonheur !

 

Ce que j’aime dans la cuisine

Tout. Absolument tout ! Planifier des recettes, réaliser des recettes, improviser des recettes, goûter des recettes, découvrir de nouvelles recettes, remixer des vieilles recettes, me régaler de toutes ces recettes. Je ne vois absolument rien dans le fait de cuisiner et de manger qui me déplaise.

Si je dois être plus spécifique, j’aime notamment le côté convivial de la cuisine et des repas. Comme je l’ai expliqué, j’ai grandi dans une famille où la nourriture était un moment de joie partagée. C’est comme si c’était inscrit ainsi dans mon ADN : pour moi, cuisiner et manger, ça veut dire faire plaisir et se faire plaisir.

 

Comment la cuisine est intégrée à mon quotidien

Dans ma vie actuelle, j’occupe un travail à temps plein. Ce travail est assez prenant, et j’aime avoir du temps pour mes autres (nombreuses !) passions. Pour autant, la cuisine reste toujours un plaisir clé dans ma journée, et il est pour moi hors de question de brader ce plaisir. D’un autre côté, parce que j’aime prendre soin de moi et que j’ai besoin de faire attention à ma ligne, il n’est pas question non plus de manger n’importe comment et n’importe quoi.

C’est pourquoi j’ai mis en place plusieurs rituels pour me simplifier la vie en terme d’organisation, mais également pour être sûre de me régaler à chaque fois que quelque chose franchis mes lèvres. Mon estomac mérite bien ça, et mon corps aussi.

Le matin

Si le petit déjeuner est souvent rapidement expédié, ce n’est pas une raison pour ne pas se faire du bien. L’hiver, je privilégie les bowlcakes (sorte de gâteaux rapides à base d’avoine) : ils sont riches, pleins de fibres, pleins de goûts (mmmmh, cannelle, fruits secs, pomme, chocolat…). Très appétissants et roboratifs, ils sont rapides à faire et faciles à emporter avec moi au travail quand je n’ai pas le temps de manger avant de partir. Lorsque le temps se réchauffe, je privilégie les smoothies. Mon préféré ? Jus de soja, banane, fruits rouges surgelés : on mixe, et on se régale ! La banane donne une consistance qui tient bien dans l’estomac et calme les frigales. Les fruits rouges donnent du peps et des vitamines. Le jus de soja, c’est ma friandise ; j’alterne parfois avec du lait écrémé ou du lait d’amandes, au choix.

Le midi

Il me faut quelque chose de chaud. J’ai toujours été frustrée par les repas froids, et j’ai souvent eu la chance de disposer soit d’une cantine, soit d’un micro-onde sur mon lieu de travail. Au long de ma carrière, j’ai eu une cantine pendant seulement 3 ans. Tout le reste du temps, j’ai préparé mes propres plats. Il m’est arrivé de faire occasionnellement appel aux plats préparés mais je préfère éviter au possible. Lorsque je n’ai pas le choix (manque de temps, mauvaise organisation, urgence), je ne prends que les plats weight watchers que j’aime, ou les plats « + d’équilibre » de chez Picard. Certes, c’est préparé, mais j’ai la conscience un peu plus tranquille.
Le reste du temps, je mange des restes du soir, ou une portion que j’ai préparée le weekend et congelé pour être tranquille. Légumes, légumineuses, graines germées, féculents, poisson, viande… tout y passe ! Je m’arrange pour avoir des repas le plus équilibré possible, et je me sers actuellement de la méthode weight watchers pour m’y aider. Je précise que cet article n’est pas sponsorisé, je vous fais simplement part de mon expérience actuelle.

Le soir

Plus tranquille, le soir je prépare ce qui me fait plaisir. C’est souvent un plat de réconfort : pâtes, soupes, quiches, plats au four… J’alterne avec des plats légers, car les restes finiront dans mon assiette du lendemain. Or pour rester raisonnable, j’alterne les repas légers et repas plus lourds dans une même journée. Même s’il est vrai que je devrais manger plus léger le soir, c’est le seul moment où je mange en famille et chez moi. Le côté convivial du repas est tout aussi précieux pour moi que son goût, et c’est donc souvent un moment pour faire plaisir à ceux qui partagent ma table aussi.
Lorsque j’en ai le courage, je cuisine le soir en quantité suffisante pour avoir des restes sur plusieurs repas de midi.

Le weekend

Fiesta ! Non, je plaisante. Si je dois manger dehors, ce sera de préférence le weekend. J’essaie de limiter les sorties à une fois par semaine, histoire de ne pas me priver ni exagérer. Le dimanche, en principe, c’est l’atelier cuisine de la semaine. En effet, lorsque j’ai une inspiration ou une envie subite, je cuisine des portions de légumes, de féculents et de viande à l’avance (tout en portions séparées et individuelles) pour pouvoir faire mes combinaisons au fil de l’eau dans la semaine. C’est du bonheur ! Je suis sure de manger ce que j’aime, et de pouvoir l’accommoder comme je l’aime au fil de mes envies. Par exemple : je prépare 4 portions de lentilles au curry, du poulet émincé, des légumes, de la quiche, des muffins salés, etc. Ensuite, il me suffit de combiner un ou plusieurs de ces éléments pour me faire un bon petit repas maison agréable et varié.

 

Ce que la cuisine m’a appris

Indéniablement, la créativité ! J’aime suivre des recettes, mais j’aime également créer, inventer, mélanger, tester. Comme pour tout, il a fallu d’abord que j’apprenne à quoi servent certaines épices, quels sont les goûts qui vont ensemble, ce que j’aime et ce que j’aime moins. Une fois mon propre alphabet culinaire créé, il suffit ensuite que je combine les éléments à ma convenance, ou en fonction de ce qu’il reste dans mon frigo.
Il m’arrive encore souvent de dépanner des amis qui ne savent pas trop quoi faire avec ce qu’ils ont dans les placards. J’adore expérimenter tout un tas de recettes avec des produits frais, du marché ou du jardin (lorsque j’en ai).

J’ai également développé ma créativité en m’intéressant aux cultures culinaires autour du globe. J’adore par exemple la cuisine japonaise, mais également antillaise, ivoirienne, indienne, … Elles sont toutes sources de merveilleuses découvertes, et mes papilles se régalent. J’aime beaucoup m’amuser à mélanger les genres, au gré de mes humeurs et de mes préférences.

La cuisine m’a aussi appris à m’organiser. Parce que j’aime manger, et parce que c’est un des plus grands plaisirs de ma journée, j’ai été obligée de m’organiser pour ne jamais faire l’impasse sur cette étape de ma journée. Il m’arrive parfois de manger quelque chose par défaut, par manque de choix. A chaque fois, c’est une nouvelle motivation pour éviter que ça ne recommence, tellement ça pèse sur mon moral !

La cuisine a aussi été une occasion d’apprendre à prendre soin de moi. Parce que j’aime cuisiner, c’est facile et agréable pour moi de passer du temps en cuisine. J’en profite pour cuisiner le plus sainement possible, éviter au maximum les produits transformés, et maîtriser ce qu’il y a dans mon assiette. J’ai également appris les bienfaits de certaines épices, certains fruits et légumes, etc. Ainsi, je peux parfois choisir un aliment non seulement pour son goût, mais aussi pour ce qu’il apportera à ma santé. J’aime énormément le fait que cuisiner et manger puissent être à la fois des plaisirs et des actions utiles pour ma santé et mon bien-être.

Je pourrais continuer ainsi des heures à vous parler de ma passion pour la cuisine, de mes recettes favorites, de mes astuces de cuisson ou de préparation, de mes blogs et sites favoris. J’avais même commencé à créer un blog sur ce sujet, il y a deux ans. Hélas, j’ai fini par me lasser de ne parler que de cuisine. Même si c’est une passion centrale dans ma vie, c’est très loin d’être la seule et il m’est extrêmement difficile de ne me consacrer qu’à un seul sujet à la fois. C’est particulièrement frustrant pour moi.

Pour autant, ma passion culinaire est toujours intacte ! Peut-être aurons-nous l’occasion d’échanger un jour autour d’un bon petit plat ?

Et vous, aimez-vous cuisiner ? Quel type de cuisine préférez-vous ? Dites-moi tout dans les commentaires !

*Photo de z@ri (flickr)

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