La Boussole Personnelle

La psychologie de couple : le bonheur s’apprend

Cet article a été rédigé dans le cadre de mon défi. Cliquez ici pour en apprendre plus !

La découverte

Comme pas mal d’autres personnes je suppose, j’ai eu une vie amoureuse assez compliquée. On rencontre son premier copain ou sa première copine. On s’emballe, on s’extasie. On se dispute, on souffre, on se sépare, et on découvre que « pour toujours » dure moins longtemps qu’on ne pensait.

Mes relations adolescentes et adultes m’ont à la fois apporté beaucoup de bonheur, mais aussi beaucoup de frustrations et d’incompréhensions. Je voyais le couple que formait mes parents jusqu’à la mort de papa, et je les admirais : quel était leur secret ? Je voyais d’autres personnes en souffrance, dont les conseils bienveillants étaient aussi inutiles qu’inefficaces. Malgré toute leur bonne volonté, ils ne pouvaient pas m’expliquer ce qu’ils ne comprenaient pas.

« Un de perdu, 10 de retrouvés! ». « Tu mérites mieux ». « C’était un idiot». « Il ne sait pas ce qu’il perd ». Qu’on soit d’accord ou pas avec ces phrases qu’on entend partout, elles n’ont jamais vraiment aidé personne

Est-ce mon caractère rationnel ? Est-ce mon besoin de comprendre ? Toujours est-il qu’à un moment donné dans ma vie, j’en ai eu marre de m’en remettre au hasard. J’ai cherché à comprendre pourquoi certains réussissaient là où d’autres galéraient. J’ai essayé de comprendre comment je pouvais moi aussi avoir une belle histoire sans qu’elle ne soit soumise au hasard. Je ne voulais plus m’engager dans un couple pour découvrir après plusieurs mois ou années que je m’étais trompée, ou qu’il fallait me « contenter » de ce que j’avais. Brrrr… rien que d’y penser me met en colère !

Je suis convaincue qu’on a tous droit au bonheur. Je suis persuadée qu’on ne devrait jamais se « contenter » de quoique ce soit dans sa vie, mais se battre tant qu’on peut pour améliorer un peu chaque jour sa vie et s’épanouir. Et pour moi, la vie amoureuse est un élément primordial pour mon bonheur. Si ça marche pour d’autres, ça marche pour moi aussi.

C’est donc ainsi que j’ai commencé à étudier la psychologie de couple.

Ce que j’aime dans la psychologie de couple

Contrairement à ce qu’on peut penser, ce n’est pas une discipline réservée aux psychologues de couples. En fait, il s’agit d’une compétence qui à mes yeux devrait être enseignée à tout le monde.

Pourquoi « enseignée » ? Parce qu’on estime souvent à tort que le savoir-être en couple devrait être inné. Mais être heureux en couple, savoir vivre ensemble et se comprendre l’un l’autre demande des compétences.

J’insiste sur le mot « compétences ». On répète souvent qu’il faut faire des efforts, des concessions, etc. C’est vrai. Mais aucun effort au monde ne suffira jamais si vous ne savez pas ce que vous devez faire. Pédaler comme un fou sur un vélo d’appartement ne vous emmènera jamais à 100km de chez vous. Si vous n’étudiez pas le trajet, si vous ne vous entraînez pas sur un véritable vélo et si vous ne vous lancez pas sur les routes, vous n’arriverez jamais à destination.

Et bien pour la vie de couple, c’est pareil. Et la psychologie de couple, c’est ce qui vous donnera à la fois le trajet, et les méthodes pour vous entraîner et vous lancer sur la route du couple épanoui.

J’ai découvert que le monde anglophone était bien plus riche que le monde francophone à ce sujet. Peut-être existe-t-il une forme de pudeur typiquement française ? J’ignore si c’est le cas, mais en tout cas, c’est franchement dommage.

La psychologie de couple me plaît, car contrairement à ce que je pensais au départ, elle ne donne pas des recettes toutes faites et des idées préconçues sur ce que doit être un « bon » couple. Au contraire, elle donne des pistes de compréhension sur ce qui différencient fondamentalement les hommes et les femmes. Il faut évidemment éviter les généralisations abusives, mais j’ai moi-même fait le constat à plusieurs reprises – pour moi comme pour mes proches – de la justesse des conseils que j’ai reçus et appliqués. Si chaque individu est bel et bien différents, nous faisons tout de même partie de la même espèce, et certains de nos fonctionnements répondent aux mêmes besoins partagés par les autres membres de notre espèce. Certains de ces besoins sont propres à notre genre.

Attention : je n’entends pas me lancer dans un débat sur la sexualité et sur le genre. Je parle ici de genre biologique, et quoiqu’on en dise, il existe physiquement et biologiquement deux genres distincts. Pas plus, pas moins. Partant de ce constat, c’est sur ces bases que j’étudie la psychologie de couple.
Il existe des théories spécifiques pour les couples homosexuels et qui me paraissent parfaitement entendables. N’ayant pas moi-même cette problématique, je ne me suis pas personnellement penchée sur le sujet. Pour autant, je suis intimement convaincue que chacun a droit au bonheur quelque soit son orientation sexuelle et son choix de vie. La psychologie de couple (quel qu’il soit) est là pour ça, et c’est pour ça qu’elle me passionne.

N’oublions pas qu’à notre époque, la vie sociale et amoureuse ne ressemble en rien à ce que nos parents ont connu. De nouvelles règles voient le jour pour s’adapter à nos nouveaux modes de vie. Se pencher sur ces nouveaux fonctionnement permet de mieux comprendre également tous ces changements et de mieux s’adapter à un monde en perpétuel changement.

Comment je pratique la psychologie de couple au quotidien

Tout d’abord, je n’ai jamais caché à mon compagnon mon intérêt pour la psychologie de couple et mon objectif, qui est d’avoir une vie amoureuse épanouie et la plus heureuse possible. Je suis convaincue qu’en approfondissant nos connaissances à ce niveau, on aide à la fois soi-même et l’autre, et donc être doublement gagnant.

Dans mon quotidien, j’applique ces conseils d’abord en prenant garde à mon propre comportement. Certaines de mes réactions sont générées par d’anciennes blessures. Le fait d’en être consciente me permet de ne pas faire porter de vieux fantômes à une nouvelle relation.

Je continue sans cesse à me renseigner sur les dernières études sur le sujet. J’écoute de nombreux coachs, surtout anglophones. Confronter leurs avis, leurs théories avec mon quotidien me permet de me faire une opinion claire sur le bien fondé de certaines idées, ou sur leur manque d’efficacité. J’apprends ainsi ce qui me convient et ce qui ne me convient pas, et j’étoffe mon arsenal de tactiques pour améliorer au quotidien la qualité de mon couple.

Je suis persuadée qu’il ne faut pas s’intéresser à la psychologie de couple uniquement quand il va mal. Prendre les devants et acquérir des compétences, des outils pour mieux vivre ensemble permet souvent de prévenir et d’empêcher la plupart des conflits. Cela permet de construire une relation sur des bases bien plus saines et solides à long terme, selon moi.

Ce que la psychologie de couple m’a apporté

En me penchant sur l’étude de ces besoins, et en mettant en application certains des conseils donnés, j’ai constaté un changement important et très positif à plusieurs niveaux. D’abord sur moi-même, car en apprenant pourquoi je réagissais de certaines façons à certaines situations, j’ai pu corriger soit ma réaction, soit la situation en parlant avec mon compagnon. Ensuite, un changement positif sur mes interactions en général, puisque j’ai grandement amélioré mes capacités de communication et d’écoute au sein du couple. Cela m’a été d’une aide extrêmement précieuse, non seulement dans ma vie personnelle, mais aussi à bien des égards dans ma vie professionnelle.

Le fait de chercher à être une femme heureuse en couple m’a avant tout aidée à être une femme heureuse tout court. M’accepter telle que je suis, vivre mon célibat comme une chance de devenir ma meilleure alliée et amie, et d’être la meilleure version de moi-même, que ce soit dans le couple ou dans tous les autres aspects de ma vie.

C’est un sujet très dense et passionnant sur lequel je pourrai m’étaler pendant des heures, et qui mérite à lui seul tout un tas d’articles. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que certains en ont fait leur métier !

Je ne peux que vous encourager vivement à vous renseigner sur le coaching amoureux. Il existe de nombreuses vidéos sérieuses sur le sujet, en anglais comme en français. Regardez-les, renseignez-vous, faites-vous une opinion. Croyez-moi, à la lumière de certaines choses que vous entendrez, vous ne verrez plus du tout votre passé amoureux de la même façon.

Et vous, avez-vous déjà été intéressé par la psychologie de couple ? Dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires !

*Photo de Pierre Marcel (flickr)

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