La Boussole Personnelle

Le Maine Coon – Le chat-chien câlin

Cet article a été rédigé dans le cadre de mon défi. Cliquez ici pour en apprendre plus !

La rencontre

Attention : cet article est hautement partial, car il s’agit de mes goûts personnels ! Je ne dis en aucun cas que mes goûts prévalent sur ceux des autres, il s’agit simplement de mes préférences.

Je ne me rappelle pas de ma première rencontre avec un félin, mais je me souviens très bien du chat que j’ai côtoyé quotidiennement chez ma nourrisse, lorsque j’étais enfant.
Un jour, par surprise, elle m’a griffée pendant que je la caressais. Ce jour-là, j’ai eu peur et je me suis demandé si elle devenait folle. Puis, elle a disparu, et je me suis sentie coupable : l’avais-je vraiment vexée ? Pourtant je n’avais rien fait de mal, selon mon souvenir.

Quelques semaines plus tard, elle revenait, trottinant fièrement à la tête d’une portée de 7 chatons. La cachotière ! Tout s’expliquait donc. Et les câlins qu’elle m’a accordés ont fini de me rassurer.

Je n’ai jamais pu avoir de chat à la maison pendant mon enfance, car ma mère est allergique aux poils d’animaux. Ayant grandi à proximité d’un chien et d’un chat chez ma nourrisse, j’ai toujours nourri le rêve d’avoir un jour un chien. Je rêvais, et je rêve toujours d’ailleurs, d’avoir un chien et de créer avec lui une relation unique et profonde. Mon objectif serait de pouvoir faire de l’obé-rythmée ! Rien que d’y penser, ça me donne le sourire.

Une fois entrée dans la vie active, j’ai vite compris que je n’aurais jamais le temps de m’occuper d’un chien comme je le souhaitais. Créer cette relation privilégiée dont je rêve demande plus de temps que ce dont je disposais. En plus, j’ai toujours été attirée les gros chiens, ce qui fait autant de contraintes supplémentaires pour un environnement adapté. Pourtant, j’avais une véritable envie d’avoir un animal de compagnie et de pouvoir créer ce lien unique.

J’ai donc cherché quel autre animal pouvait m’offrir une alternative raisonnable. Encore une fois, l’objectif était de pouvoir avoir un lien privilégié avec l’animal, tout en étant certaine de pouvoir lui offrir des conditions de vie optimales. Hors de question d’adopter égoïstement un animal et de ne pas pouvoir en prendre soin correctement !

Les poissons rouges… Mmmbof. Les rongeurs ? Mmmm… Non. Les reptiles ? Euuuuuh… Non merci !
J’ai cherché quelques temps, et je suis vite tombée sur la conclusion logique : les chats.

Sauf que les chats, c’est connu : ce sont des animaux capricieux et égoïstes. Ils ont la réputation de ne pas être facile à dressés et de ne s’intéresser aux humains que par intérêt. Question relation privilégiée, c’est carrément moyen.

Et puis, je suis tombée sur la perle. Le seul animal à mes yeux capable de rassembler toutes les qualités que je recherchais : affectueux, grand, autonome, beau, intelligent. C’est ainsi que je suis tombée amoureuse du Maine Coon.

 

Ce que j’aime chez le Maine Coon

Vous avez été prévenu, cet article est foncièrement subjectif. Depuis le jour où ma première boule de poils a choisi d’établir sa forteresse sur mes genoux et d’en chasser tous les autres aspirants chatons, j’ai été irrémédiablement passionnée par cette race de chats.

Pourquoi ?

Physiquement, d’abord, il s’agit d’un animal profondément majestueux. J’aime le fait qu’il ait une tête bien proportionnée et grande, au museau carré. Ses longues oreilles à plumeau font penser à un lynx et ses grands yeux brillants d’intelligence en font le chat par excellence. D’ailleurs, sur les paquets de croquettes, c’est souvent un Maine Coon, ou son cousin plus petit le Norvégien, qui est représenté.

J’aime également son poil très abondant et doux : le Maine Coon est un chat à fourrure très épaisse. Et l’hiver, c’est carrément de la moumoute, avec une véritable crinière autour du cou !

C’est un très grand chat : un mâle adulte peut peser jusqu’à 12kg sans être obèse. Mes chats sont toutes des femelles et n’ont jamais excédé les 8kg (ce qui est déjà le double d’un chat classique !)

Au delà de son physique, j’ai été particulièrement séduite par son caractère. C’est un chat domestique calme et affectueux. Son comportement s’approche beaucoup de celui d’un chien d’intérieur : très proche de son maître, le Maine Coon est un chat un peu patachon qui aime son petit confort et tolère très bien la vie en famille.
Contrairement à la plupart des races de chats, le Maine Coon va activement rechercher la présence et le contact avec son humain préféré. Je précise “humain préféré”, parce que d’expérience, j’ai pu constater que cet honneur n’était pas forcément destiné au maître d’adoption ! Par exemple, même si mes chats m’obéissent et répondent à leur nom quand je les appelle, elles ont toujours eu une nette préférence pour la gente masculine (traîtresses !). J’ai quand même droit à ma dose de câlins et de ronrons quotidienne, donc je ne me plains pas trop fort.

Enfin, il y a une particularité très spécifique aux individus que j’ai adoptés : elles sont toutes tricolores ! J’aime particulièrement ce type de fourrure, qui est assez typique chez les maine coon.

 

Comment j’intègre les Maine Coon à mon quotidien

Depuis l’adoption de mon premier chat, Bohème, en 2006, je n’ai plus cessé d’en avoir au moins un à la maison. En 2011, j’ai adopté un second chat, pour tenir compagnie à la grande et aussi parce que j’en avais très envie. C’est ainsi que Gensou (prononcer “gaine-sceau”, qui signifie fantaisie en Japonais) a rejoint mon foyer.

Comme vous l’avez compris, l’adoption de Bohème a été un rêve devenu réalité. Toute sa vie durant, j’ai chéri ce chat à la hauteur de l’attente qui avait précédé son arrivée dans ma vie. Elle était mon trésor, et je n’ai jamais regretté le moindre instant passé à ses côtés.

En 2016, Bohème nous a quitté des suites d’une maladie osseuse génétique grave et très rare. J’ai été particulièrement touchée, car c’était mon premier deuil d’adulte. Voyant qu’elle était trop malade, le vétérinaire m’a dit de la garder encore une nuit à la maison pour pouvoir lui dire adieu. C’était une journée particulièrement difficile. Je venais de passer mon permis moto la veille, ce qui m’avait remplie de joie. Et le lendemain, j’ai dû aller au travail en sachant que le soir même, je dirai adieu à mon tout premier chat. Et une semaine après, je déménageais pour rejoindre mon nouveau poste, à 500km de là. La période fut assez compliquée et triste. Je n’avais pas connu de deuil depuis mon enfance, où j’avais été trop jeune pour vraiment réaliser ce qu’il se passait.

Au bout de quelques semaines, il devint évident que je n’étais pas la seule à être affectée. Gensou, habituellement une petite coquine malicieuse et joueuse, était devenue peureuse et renfermée. J’ai décidé d’adopter un autre chat pour essayer de la sortir de cette solitude. C’est ainsi que ma troisième est entrée dans nos vies, Moïrane (qui veut dire voyageuse en Gaëlique).

 

Ce que les Maine Coon m’ont apporté

Il m’est difficile d’imaginer ce que ma vie aurait été sans elles. Bohème a été ma compagne de tous les instants pendant mes premières années de vie active et d’adulte. Elle a vu mes déboires sentimentaux, mes galères et mes victoires professionnelles, mes déménagements un peu partout en France. Quand je l’ai adoptée, j’étais persuadée qu’elle verrait naître mes enfants. C’est vous dire à quel point elle faisait partie de ma vie et de mes projets. Même si elle est partie bien trop tôt, je ne peux qu’être profondément reconnaissante de l’avoir eue à mes côtés toutes ces années.

On parle souvent du pouvoir apaisant et guérisseur des animaux. Je peux vous assurer qu’elle m’a aidée plus d’une fois à remonter la pente et à tenir bon face à l’adversité et aux difficultés de la vie. La solitude, les fins de mois difficiles… Son amour inconditionnel m’a toujours réchauffé le coeur et redonné la niak. Je lui dois tant !

Il en est de même pour mes deux autres chats, bien que dans une moindre mesure car ma vie s’est plutôt calmée depuis. Mais leur présence reste un vrai havre de chaleur et de bonheur au milieu du tumulte de ma vie.

Je crois fermement que tout être humain devrait avoir eu au moins un animal domestique. Il me paraît vraiment primordial d’expérimenter cet amour inconditionnel et cette confiance totale au moins une fois dans sa vie. La responsabilité qui pèse sur l’adoptant est à la hauteur du bonheur que nous procure ces animaux. Savoir qu’on est responsable d’une vie et recevoir autant d’amour en retour est un cadeau dont personne ne devrait se priver.

Evidemment, c’est totalement incomparable à l’expérience d’être parent, je n’essaie pas du tout de comparer les deux ! Je ne parle que de mon ressenti et du grand bonheur qui est le mien d’avoir ces merveilleux maine coon dans ma vie.

Et vous, avez-vous des animaux de compagnie ? Lesquels et pourquoi ? Avez-vous des anecdotes à partager sur votre compagnon préféré ? J’ai hâte de vous lire dans les commentaires !

*Photos de Lisa Zins (flickr)

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