La Boussole Personnelle

L’organisation du temps – Un quotidien plus serein

Cet article a été rédigé dans le cadre de mon défi. Cliquez ici pour en apprendre plus !

Le constat

Les douces années de jeunesse

Ma vie a toujours connu un rythme effréné. Dans mon enfance et mon adolescence, j’ai suivi les activités associatives et communautaires de mes parents. Tous les week-end, nous étions de sortie pour des activités : spectacles, concerts, répétitions, organisation de soirée, d’expositions, de dîner spectacles… J’aidais mes parents : j’étais tour à tour trésorière, barmaid, etc.

A côté de cela, pendant mes études, j’étais en horaires aménagés. Cela veut dire que deux après-midis par semaine, j’étais au conservatoire de musique pour y faire du solfège ou prendre des cours d’un de mes instruments principaux (piano, guitare et chant). En dehors de ces deux après-midis, je suivais le même cursus que tous les autres élèves de France. Cela veut dire que j’avais cours tous les mercredis et les samedis matin pour compenser le temps passé au conservatoire.

C’était un rythme soutenu, mais je ne m’en suis pas rendu compte, car je ne connaissais que ça depuis la 6ieme et jusqu’au bac.

En dehors des heures de cours, de répétition ou d’activités associatives, j’avais aussi entre 2 et 4h de sport par semaine : ping-pong, volley ball, karaté, équitation… J’ai goûté à plein de sports différents au fil du temps.

Puis est arrivé l’âge adulte. Après avoir quitté le domicile familial, j’ai été en même temps libérée de mes obligations associatives à cause de la distance (plus de 1000km!). J’ai investi ce temps dans les activités du bureau des arts de l’école que j’ai rejointe. J’ai participé à un projet d’annuaire culturel de la ville où j’étudiais. Tout cela en menant des études supérieures de front, et en travaillant à mi-temps chez Darty pour payer les factures. Lorsque cela ne suffisait pas, je travaillais le soir en tant que femme de ménage. Je participais aussi à des enquêtes téléphoniques pour grappiller quelques économies.

Et plouf ! Dans le grand bain !

Enfin, j’ai décroché mon diplôme et je suis entrée dans la vie active à toute vitesse. C’est à ce moment-là que les choses ont commencé à se corser.

Car avec le recul, j’ai toujours eu un planning très rempli et actif. Je ne me suis pourtant jamais sentie dépassée ou surchargée. J’étais confortable : je ne m’ennuyais jamais, et je savais ce que j’avais à faire et quand.

Mais une fois salariée, c’était nettement moins clair. Une fois encore, j’avais déménagé et quitté mon nouveau cercle social et mes repères.

Il y avait le côté social : à l’école, c’est facile, on sort avec les copains de classe, ou de conservatoire, ou du club de sport. Mais au travail, comment on fait ?

Il y avait aussi le côté professionnel : à l’école, on nous dit ce qu’on attend de nous. Au travail, surtout en tant que cadre, il faut donner soi-même du sens à sa mission et apporter de la valeur. Comment on fait ?

Avec tout ça, il y avait toute la paperasse, les impôts, les courses, les démarches pour lesquelles plus personne ne me prenait par la main.

Et le comble : moi qui avait toujours tout fait à 100km/h, je n’avais plus le temps de rien. Plus de sport, plus de sorties… C’était la banqueroute.

C’est alors que j’ai réalisé que jusque là, je m’étais laissée portée par le courant. Tout était toujours préparé, organisé pour moi. Que ce soit mes parents qui s’occupaient de l’administratif et du domestique (je n’avais jamais réalisé le temps que ça prend de planifier les repas et les courses!). Que ce soit mon école au niveau des cours, des échéances d’examens et à nouveau d’une partie de l’administratif. Que ce soit mon école et mes loisirs qui contribuaient à mon cercle social.

Tout était facile, je n’avais qu’un seul devoir : faire ce qu’on attendait de moi du mieux possible. Et je m’en sortais plutôt pas mal.

Mais l’âge adulte et la vie de femme active m’a appris qu’une vie bien organisée et zen, c’était bien plus compliqué qu’il n’y paraissait. Et étrangement, ce n’est pas une compétence enseignée à l’école. Pourtant, il y aurait de quoi faire !

 

Ce que j’aime dans l’organisation

Le plaisir d’un planning bien ficelé, d’une liste de courses complète, d’une paperasse bien archivée, d’une maison saine et rangée… Si on m’avait posé la question à mes 15 ans, tout allait de soi. Aujourd’hui, je connais le prix de ces « petites » choses, et surtout leurs vertus !

Ce que j’aime avant tout dans l’organisation, c’est qu’elle répond à ma loi du moindre effort. Je suis d’une nature à chercher l’efficacité dans tout ce que je fais. Il n’y a rien qui m’agace plus que de gaspiller, que ce soit du temps ou d’autres ressources. L’organisation, l’optimisation du temps et de son fonctionnement, c’est l’assurance de ne rien gaspiller et de se laisser du temps pour vivre autre chose. Le temps d’un livre, d’une promenade, d’un film en amoureux, d’un atelier cuisine entre copines, d’une soirée en discothèque, d’une méditation. Du temps pour soi.

Ce temps-là n’a pas de prix, et il a fallu qu’il me manque pour que je comprenne à quel point j’en avais besoin. Et surtout, à quel point je n’étais pas armée pour gérer les 24 petites heures qui faisaient ma journée.

Pour moi, l’organisation, c’est avant tout de la planification. Et au final, c’est du bien-être, de la sérénité, de la liberté.

Cela peut paraître assez contre intuitif, de première abord. Pourtant, maîtriser son temps, c’est la clé de la liberté pour pouvoir choisir comment l’utiliser vraiment, et utilement.

Je vous l’ai dit, je suis une acharnée de l’efficacité !

 

Comment je m’organise au quotidien

On ne va pas se mentir, j’ai encore une bonne marge de progression. Chaque étape de la vie ajoute son lot de nouveautés qu’il faut savoir intégrer dans un planning souple afin de conserver assez d’air pour être bien.

Aujourd’hui, je m’appuie sur la méthode du Bullet Journal. Il s’agit d’un journal d’organisation personnalisable, qui permet de définir soi-même ses priorités et la façon de les suivre. J’aime son côté ludique, pratique et personnel.

Mais surtout, j’aime le fait qu’il m’aide à ancrer des rituels. Il n’y a rien de mieux que des petits rituels quotidiens pour changer durablement ses habitudes. Une fois que l’habitude est prise, elle ne coûte presque plus d’effort, et c’est autant de sérénité gagnée au quotidien.

Ce sujet mériterait à lui seul un énorme billet, mais pour les curieux, je vous invite à vous renseigner sur la chaîne des Astuces de Margaux, que je trouve extrêmement bien faite à ce propos.

 

Ce que l’organisation m’a apporté

Vous l’aurez compris, le passage à la vie de femme active ne s’est pas fait sans heurts. Aujourd’hui encore, je pense que j’ai de nombreux progrès à faire, mais dors et déjà, l’organisation que j’ai réussi à mettre en place m’a apporté énormément de choses.

D’abord, elle m’a permis de prioriser mes activités, et de me débarrasser des activités parasites. Ainsi, en planifiant les choses à l’avance, une petite broutille ne devient pas une urgence de dernière minute, et les choses prioritaires sont traitées en temps et en heure, ce qui apporte un confort de vie vraiment appréciable. Le fait d’organiser les courses, de planifier la semaine, de répartir les tâches, de noter les priorités administratives… Tout cela me permet de ne pas perdre le fil et de traiter les choses petit à petit au lieu d’avoir une grosse surcharge pénible à gérer d’un coup.

Aujourd’hui, écrire ces articles me demande entre 30 minutes et une heure de rédaction, puis 30 minutes environ de mise en page et de mise en ligne. Cela représente donc entre 1h et 1h30 par jour que je consacre à ce blog pour y inscrire du contenu de qualité.  Il y a un mois, je ne pensais pas être capable de libérer ce temps. Aujourd’hui, c’est devenu un réflexe. Parce que je l’ai inscrit dans mes rituels, et que je l’ai placé dans mes priorités, j’ai réussi à insérer ce temps dans mon planning.

Ensuite, elle m’a permis de libérer du temps pour mes loisirs. Par exemple, chaque week-end, je me libère 1h ou 2h pour aller m’occuper des chevaux. Pour écrire sur mon blog, je consacre chaque jour un peu de temps à la réflexion du sujet que j’ai envie de traiter. Pour moi, réfléchir et écrire pour ce blog est un vraie plaisir, et je suis ravie d’avoir pu insérer ce temps dans mon emploi du temps. J’ai également chaque semaine un créneau de 2 ou 3h pour les jeux vidéos, parce que j’adore ça et que ça me détend beaucoup.

Je ne suis encore qu’une simple padawan, et j’ai beaucoup à apprendre. Mais l’organisation est pour moi plus qu’une passion, c’est un véritable besoin, un mode de vie. Et vous, comment vous organisez-vous au quotidien ? Quelle place occupe la planification dans votre façon de vivre ? Dites-moi tout dans les commentaires !

* Photo de Florian (flickr)

Partager l'article :
  •  
  •  
  •  
  •  
  • 4
  •  
  •  

2 thoughts on “L’organisation du temps – Un quotidien plus serein

  1. Merci beaucoup pour cet article qui m’a motivé à reprendre le Bullet Journal que j’avais laissé partir en friche. 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *